L'article 11 vise à dispenser d'avance de trésorerie, les ménages qui bénéficient d'un crédit d'impôt pour les services d'aide à domicile. Or dans cette première version, il exclut ceux dont on pourrait imaginer qu'ils en ont le plus besoin : les allocataires de l'APA, de la PCH et de la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE).
Certes, il y a une montée en charge. Mais on va d'abord soulager la trésorerie de ménages qui auront recours au jardinage, aux cours de violoncelle pour les enfants, aux services d'une femme ou d'un homme de ménage. Je regrette vraiment que cette prétendue aide sociale ne s'adresse pas d'abord à ceux qui en ont prioritairement besoin.