Il nous semble qu'adopter cet amendement, dont nous avons déjà débattu, nous conduirait à entrer trop profondément dans les relations contractuelles entre les complémentaires de santé et les établissements professionnels et services de santé. Cela impliquerait en outre de modifier un équilibre trouvé dans le cadre de la réforme « 100 % santé ».
L'opticien peut adapter la prescription médicale de verres correcteurs après la réalisation d'un examen de la réfraction en cas de renouvellement par lui d'une ordonnance et pour une valorisation maximale de 10 euros. Lorsqu'un équipement relevant de l'offre « 100 % santé » est choisi, la prestation est intégralement remboursée par l'assurance maladie obligatoire et complémentaire. Lorsqu'un autre équipement est choisi, la prise en charge par l'assurance maladie obligatoire est abaissée. Il n'y a aucune obligation de couverture par un contrat responsable.
Nous vous demandons donc de retirer cet amendement, sans quoi la commission émettra un avis défavorable.