Permettez-moi d'insister sur le fait que, en France, nous sommes les champions de la consommation des médicaments. L'activité physique adaptée est une alternative efficace, reconnue par l'INSERM et préconisée maintes fois par la HAS.
Il est difficile de changer les comportements, car il existe de nombreux freins. Lever le frein financier entraînerait des bénéfices certains, notamment pour les populations les plus modestes.
La mesure de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) ne prend même pas en compte ces thérapies non médicamenteuses. Pourrait-on l'élargir pour les y intégrer ? Je voudrais que le ministre s'engage à réfléchir en ce sens et à avancer sur des thérapies efficaces, non médicamenteuses, et qui seraient également bénéfiques aux finances publiques.