Il faut rendre à César ce qui revient à César et à Valérie Six ce qui lui revient. En commission, c'est elle qui avait lancé cette idée, qui, à mon avis, mérite d'être étudiée. C'est vrai, des dispositifs existent, pour résoudre ce problème, notamment un système de zonage. Toutefois, celui-ci laisse à désirer, car les zones d'intervention prioritaire et les zones d'action complémentaire – pour lesquelles peu de mécanismes incitatifs sont prévus – évoluent tous les trois ans en fonction de la situation du moment. Ainsi, les installations ne sont facilitées que lorsque le mal est déjà fait. Lors du zonage, il faudrait plutôt prendre en compte les futurs départs à la retraite de médecins car, si l'on attend que le déficit soit apparu pour agir, il faut plusieurs années pour corriger le tir.
L'instauration de zones franches mérite d'être étudiée, pour aider notamment les jeunes médecins. Vous connaissez leur situation, monsieur le rapporteur général : ils doivent s'acquitter de frais d'installation, notamment immobiliers, et doivent parfois racheter des parts dans un cabinet. Il importe de leur apporter des solutions incitatives.