Comme je l'ai dit lors de l'examen en commission la semaine dernière, je partage l'attention que vous portez aux bouleversements liés aux licenciements économiques ou à la transformation des entreprises, qui doivent faire l'objet d'une attention particulière des services de ressources humaines. J'en parle sous le regard de Carole Grandjean et Charlotte Parmentier-Lecocq : avec l'adoption de la loi du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail, dont elles ont été les rapporteures, nous avons amélioré la situation, en prévoyant que les médecins du travail accompagnent l'employeur, les travailleurs et leurs représentants pour analyser les conséquences de changements organisationnels importants sur les conditions de santé et de sécurité. Toutefois, modifier le dispositif en ne conservant que le critère de sinistralité aurait pour conséquence de diminuer l'effet relatif des majorations de cotisation sur les entreprises peu vertueuses en matière de santé au travail. L'avis est donc défavorable.