Je rejoins les préoccupations exprimées par Pierre Dharréville. Nous sommes très attachés au modèle du don du sang à la française et à ses fondements éthiques. Face aux difficultés actuelles, nous considérons que la solution pour répondre aux besoins ne peut pas être uniquement fiscale. Les propositions que nous faisons n'ont pas toutes été retenues car des amendements ont été jugés irrecevables – et c'est bien le problème de ce débat sur le PLFSS. Mais nous voyons bien que c'est l'ensemble du modèle qui est remis en question.
Madame la ministre déléguée, vous nous avez indiqué travailler sur ces questions, et je pense qu'il est important que vous associiez les membres de la représentation nationale car, dans nos circonscriptions, nous sommes au contact d'associations de don du sang composées de bénévoles fortement investis dans la mobilisation autour de cette grande cause nationale. Il importe notamment de sensibiliser les nouvelles générations aux besoins croissants en produits sanguins, enjeu dont notre société n'a pas toujours pris conscience.
Je retire l'amendement n° 468 mais, je le répète, face à ce défi, il importe que nous soyons en mesure d'apporter une réponse collective qui assure l'effectivité du principe de la gratuité du don.