En réponse à M. le ministre, je précise que j'évoquais la situation déjà avant la crise. Dans le cadre de la préparation de notre rapport d'information sur la santé mentale, ma collègue Martine Wonner et moi-même avons rencontré des familles d'usagers qui nous ont dit que quand elles appelaient le CMP pour l'informer que le patient avait arrêté son traitement et que cela allait finir par une crise, elles étaient confrontées à la pénurie de moyens humains pour l'accompagner jusqu'à la reprise de son traitement. Il faut plus de personnel en amont de la crise pour précisément l'éviter.
Et puis, monsieur le ministre, dans les unités de vie protégées des EHPAD, il suffirait d'un soignant de nuit par unité puisque c'est la nuit qu'ont lieu les déambulations, pour pouvoir gérer ces situations sans avoir à faire endosser des pyjamas fermés à l'arrière, à mettre des barrières de lit ou à fermer les portes à clef pour éviter que les patients concernés aillent déranger les autres résidents. Il suffit parfois seulement d'un peu plus de monde pour régler les problèmes.