À plusieurs reprises, j'ai eu l'occasion ici d'évoquer la situation des oubliés du Ségur, nombreux, et je vous avais dit à cette tribune que la situation n'était pas tenable, qu'elle causerait des problèmes et que vous seriez obligés d'en venir à des mesures complémentaires, ce que vous avez décidé de faire aujourd'hui, et c'est tant mieux, même si c'est avec un retard qui s'est avéré préjudiciable.
Je souhaite à présent vous interroger, madame la ministre déléguée, sur les nouveaux oubliés du nouveau Ségur. J'ai été interpellé, comme d'autres, sur le fait, par exemple, que dans le secteur médico-social les établissements financés par les départements ne seraient pas concernés. C'est de nature à inquiéter. Je me fais ainsi le relais entre autres du président de l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI), M. Luc Gateau, qui estime que cela représente un grave danger pour l'accompagnement des personnes en situation de handicap, compte tenu des difficultés à recruter.
Du point de vue des personnels concernés, cela paraît également incompréhensible. Je me permets donc de vous interroger sur cette situation précise.
J'en ajouterai une autre, madame la ministre déléguée. J'ai été interpellé par un centre médico-psycho-pédagogique de ma circonscription – un centre autonome public mais qui n'est pas rattaché à un hôpital public et dont les personnels ne sont pas concernés par les revalorisations du Ségur. Certes, il s'agit d'un cas un peu particulier, mais je pense qu'il mériterait qu'on l'examine.