Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du vendredi 22 octobre 2021 à 9h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 — Article 30

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Devant nous, chacun le sait, l'enjeu est terrible : entre 2015 et 2030, 300 000 personnes supplémentaires auront besoin qu'on s'occupe d'elles en raison de pertes d'autonomie considérables. Le grand âge, c'est un enjeu stratégique, tout comme la jeunesse.

À l'heure actuelle, malgré les bonnes volontés et tout ce qui a pu être fait depuis de longues années, l'organisation déployée sur le terrain n'est pas à la hauteur. Les associations font ce qu'elles peuvent avec le soutien des départements, mais rien n'est structuré. Le fonctionnement n'est pas à la hauteur des soins et de l'accompagnement à apporter à nos aînés et qui doivent être de qualité – c'est, me semble-t-il, fondamental.

L'étape que l'on franchit aujourd'hui est considérable. Elle en appellera d'autres. C'est le début d'un chemin important, et il convient de le souligner. C'est la raison pour laquelle Cyrille Isaac-Sibille présentera des amendements, et je reprendrai la parole. Derrière ces 22 euros et la compensation qu'il convient naturellement d'assurer aux départements comme le prévoit le texte, il faut aussi être au rendez-vous de la revalorisation du pouvoir d'achat de ces personnes. On ne peut pas d'un côté tenir un discours sur le pouvoir d'achat et ne pas penser à celles et ceux qui interviennent à domicile.

Je terminerai en évoquant une donnée structurante : on estime qu'en 2050, il faudra trouver des possibilités de maintien à domicile dans des conditions décentes et acceptables pour un million de personnes de plus qu'aujourd'hui.

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