Des parlementaires de tous les groupes, y compris La République en marche, se sont exprimés en faveur d'une révision annuelle du tarif plancher. C'est quelque chose d'important et proche de ma propre démarche, qui est de mettre le pied dans la porte en vue de l'ouvrir ensuite plus largement, en relevant le tarif et en faisant en sorte qu'il soit à la hauteur des demandes des fédérations d'associations et des attentes des auxiliaires de vie sociale.
Cependant, s'il n'est pas inscrit dès maintenant dans le texte que ce tarif sera réévalué annuellement, je crains – quoi qu'en dise le Gouvernement, c'est ce que j'entends – qu'il ne soit bloqué pour plusieurs années, dans l'attente qu'un rapport nous dise s'il convient de le revoir à la hausse. L'inflation risque pourtant d'être galopante dans les années à venir, notamment dans le domaine de l'énergie, le prix de l'essence étant une donnée clé pour les auxiliaires de vie sociale.
Des mécanismes de dialogue avec les différents acteurs du secteur sur le montant du prix plancher et de lien avec les prix, notamment de l'énergie, doivent donc être d'emblée prévus, dès ce projet de loi.