Nous étions proches, nous étions des amies. Le jour de l'enterrement, j'étais en retard, mais ils m'avaient tous attendu car la famille avait refusé de commencer sans moi. » Si Delphine était en retard ce jour-là, le jour des funérailles, c'est parce qu'elle travaillait, comme d'habitude.
Élise : « Je ferme les yeux d'une personne et le lendemain, je cherche du travail. » Accorder aux auxiliaires de vie, qui ont suivi des personnes âgées pendant des années, le droit de se rendre à l'enterrement de celles-ci sur leur temps de travail, c'est le minimum. Bruno Bonnell et moi avions émis cette proposition dans notre rapport d'information sur les métiers du lien.