Madame la rapporteure, je ne doute pas de votre humanité, ni de celle des autres membres de cette assemblée, mais pourquoi refuser, au nom de motifs techniques, juridiques, l'inscription du droit, pour ceux ou celles qui ont suivi une personne pendant des années, de s'absenter de leur travail pour assister à ses funérailles, l'accompagner jusqu'à la tombe et saluer sa famille ? Après le décès de ma grand-mère à l'âge de 104 ans, les auxiliaires de vie et les aides-soignantes qui l'avaient connue étaient présentes ; elles avaient pris des congés pour cela. Un tel moment de partage soulage, car après l'enterrement, on va au bistro, on boit un verre, la vie reprend son cours et l'on échange des souvenirs sur la personne décédée, son rire, ses souvenirs.
J'en appelle à votre âme et conscience.