Quel fossé ! Quand il s'agit de décider s'il faut ou non remplir un papier pour sortir de chez soi, si l'on a le droit d'aller pisser à plus de 1 kilomètre de son domicile, ou quelles professions sont essentielles et quelles autres ne le sont pas, l'État n'hésite pas à intervenir pour prescrire des règles. Mais quand il s'agit des auxiliaires de vie sociale, qui subissent le plus grand nombre d'accidents du travail, sont sous-payées, ont des horaires catastrophiques, quand on demande que la loi les aide à se relever, à structurer leur statut et leur revenu, on nous répond que ce n'est pas du domaine de la loi, que les solutions doivent venir du terrain !