Vous avez raison, s'agissant des aidants, il n'est pas possible de construire une seule solution, car les pathologies sont vraiment différentes. Le relayage s'adresse plutôt à des personnes qui ont des problèmes neurodégénératifs, qui sont en perte de repères. Lorsque les aidants n'osent pas aller vers des solutions de répit parce qu'ils craignent que les personnes ne soient encore plus perturbées, et c'est le cas souvent, ils préfèrent recourir à ce type de relayage parce que cela se passe à leur domicile. Si nous prolongeons l'expérimentation pour deux ans, c'est parce qu'elle n'a pas pu être menée correctement en raison de la crise sanitaire. L'évaluer maintenant ne serait pas correct. Nous savons toutefois que d'autres solutions doivent être envisagées. Je vous annonce que je vais demander à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) de lancer une rapide mission sur les maisons de répit qu'évoquait M. Bazin pour déterminer quels assouplissements et quelles solutions sont possibles : ce sera le corollaire de ce que nous avons déjà fait – je pense notamment aux aides techniques permettant d'améliorer le domicile. Il faut bien sûr développer toutes les solutions de répit en les adaptant à tous les territoires.