Cet amendement est issu d'un travail mené avec les organisations représentatives des pharmaciens d'officine et avec l'Ordre des pharmaciens.
Je ne reprendrai pas les arguments avancés par ma collègue, mais j'aimerais souligner que les pharmacies d'officine ont su faire la preuve de l'efficacité de leur maillage territorial, notamment pendant la crise sanitaire, et de leur capacité à prendre en charge certains problèmes comme les ruptures de stocks de médicaments. Nous en avons eu la démonstration en 2009 avec le Tamiflu et en 2019 avec des corticoïdes.
Le réseau officinal est très structuré. Très réactif, il est en mesure de s'organiser pour que les pharmacies ayant reçu une autorisation des directions générales d'ARS effectuent certaines préparations magistrales. Il me semblerait opportun d'étendre la possibilité que vous ouvrez à l'article 35 à ces pharmacies d'autant qu'elles pourraient ensuite approvisionner d'autres officines qui, elles, ne sont pas habilitées, en formant une sorte de réseau de sous-traitance.
Ce serait une mesure de bon sens qui nous permettrait de montrer que nous avons tiré des leçons des lacunes constatées pendant la crise sanitaire.