Je rappelle qu'un certain nombre de mesures ont été annoncées dans le cadre du CSIS : il faut désormais s'assurer de leur mise en œuvre rapide. Un milliard d'euros seront ainsi consacrés au renforcement de la recherche biomédicale, et 2,2 milliards d'euros seront injectés dans des domaines d'avenir comme les biothérapies.
La prise en compte des investissements en R&D dans le prix des produits de santé ne me paraît pas réellement de nature à garantir leur sécurité d'approvisionnement, ce qui est l'objectif de l'article 38. Vos propositions pourraient même s'avérer contreproductives, en incitant les industriels à réaliser une recherche quantitativement plus importante mais de moins bonne qualité.
Pour ces raisons, l'avis est défavorable.