Pour fixer le bon prix, il importe que nous disposions du maximum d'éléments ; les prix faciaux doivent correspondre à quelque chose. En outre, cet amendement présente l'intérêt de donner corps aux dispositions du texte, où, un peu plus loin, il est question d'empreinte.
Lors de la discussion générale, j'ai demandé au ministre le sens de ce mot : l'empreinte, c'est l'insourcing, c'est-à-dire la sécurisation des filières du médicament française et européenne – car il faut raisonner à cette échelle, y compris en termes de communication. Si le prix facial n'est pas adéquat, il ne le sera nulle part en Europe. S'il est adéquat, nous paierons certains médicaments moins cher qu'auparavant, d'autres plus cher ; du moins pourrons-nous l'apprécier.