Pardonnez-moi, monsieur le président, je comprends que vous souhaitiez aller vite ; il n'en reste pas moins que nous menons là des débats importants et qui mettent en jeu des sommes considérables.
Il existe un vrai problème au sujet du médicament, or nous avons aujourd'hui l'occasion de progresser sur ce point, occasion qui ne se présente pas à chaque PLFSS. Encore une fois, vous voudrez donc bien m'excuser si je consacre un peu de temps à la question.
La proposition de Jean-Louis Touraine est tout à fait sensée : ne pas l'adopter revient à s'en remettre à la libre concurrence pour déterminer le prix des médicaments.