En 2014, de nouveaux médicaments utilisés contre l'hépatite C arrivaient sur le marché français dans une gamme de prix inédite. Plus récemment, dans le cadre d'une autorisation temporaire d'utilisation, un médicament contre l'atrophie musculaire spinale était dispensé en guise de traitement, pour un coût de 2 millions d'euros.
Il est évident que l'explosion des prix des innovations thérapeutiques devient intenable pour notre système de santé : c'est pourquoi la transparence du prix des médicaments constitue une urgence absolue. Cet amendement vise à l'accroître en clarifiant certains termes de la législation.
Le CEPS est chargé de lutter contre les surcoûts injustifiés pour l'assurance maladie ; or ceux-ci ne peuvent être évalués sans informations concernant, par exemple, la provenance et le prix d'achat des principes actifs. Cet amendement, fondé sur les travaux de l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament (OTMEDS), vise à obtenir ces données : elles devront ensuite être comparées à l'estimation, par des chercheurs indépendants, des coûts réels de production de certains produits de santé.