Reprenant une recommandation issue du rapport de septembre 2017 de la Cour des comptes – qu'il n'est pas trop tard pour appliquer –, cet amendement vise à instaurer des obligations périodiques de révision des prix des médicaments par le CEPS.
J'avais constaté, à l'occasion de la mission d'information que nous avions conduite avec Julien Borowczyk sur les dispositifs médicaux, qu'il n'existait pas de mécanisme de révision suffisamment établi, ce qui a été confirmé par la Cour des comptes.
Nous proposons que le prix soit révisé après cinq ans, s'agissant des médicaments innovants, et tous les trois ans, s'agissant des autres médicaments ainsi que de ceux qui font l'objet d'une extension d'indication thérapeutique. Ce n'est pas grand-chose, et nous pourrions assez facilement trouver un accord à ce sujet. En revanche, une telle mesure pourrait avoir des effets importants sur le budget de la sécurité sociale.