Comme l'a très bien indiqué mon collègue Dharréville, cet amendement reprend une recommandation émise par la Cour des comptes en 2017. Il vise à instaurer des obligations périodiques de révision des prix des médicaments par le CEPS, afin de diminuer les rentes de l'industrie pharmaceutiques.
Les big pharma ont réalisé un chiffre d'affaires de 1 200 milliards d'euros en 2020. L'industrie pharmaceutique figure dans le trio de tête des secteurs productifs les plus florissants et les plus rentables. C'est le cas notamment en France où, tous laboratoires confondus, le secteur dégage de 35 % à 40 % de marge.
Nous défendons l'idée que les médicaments sont un bien commun et proposons que les prix en soient révisés après cinq ans, s'agissant des médicaments les plus innovants, et tous les trois ans, s'agissant des autres médicaments ainsi que de ceux faisant l'objet d'une extension d'indication thérapeutique.