Cet article a pour but de renforcer l'accès aux soins et les actions de prévention en santé. Si je partage la volonté du Gouvernement d'améliorer l'accès aux soins visuels dans l'ensemble du territoire, j'ai quelques motifs d'interrogation et de désaccord – au premier chef, concernant les chiffres avancés. Vous vous référez à une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) datant de 2018 ; mais, comme plusieurs d'entre nous vous l'ont dit en commission, ces chiffres n'ont pas été mis à jour : le délai moyen d'attente d'un rendez-vous avec un ophtalmologiste n'est plus de quatre-vingts jours, mais de vingt-huit jours.
Pour réduire les délais d'attente, l'article 40 prévoit que les orthoptistes pourront prescrire des aides visuelles, sans passage par l'ophtalmologiste. Or les orthoptistes et les ophtalmologistes sont généralement installés au même endroit, car ils travaillent ensemble – M. le rapporteur général l'a reconnu lors des débats en commission.