Je remercie le rapporteur général d'avoir rappelé la réflexion qui a été menée, les constats qui ont été établis et d'avoir précisé ce que prévoyait son amendement. J'ajouterai deux éléments importants.
La concertation avec la profession a commencé à la fin du mois de mars. D'autre part, le décret précisera les tranches d'âge concernées, la correction apportée et le délai dans lequel devra être pris un rendez-vous avec un ophtalmologiste, l'idée étant, bien sûr, de renvoyer vers un ophtalmologiste dès qu'il le faudra.
Les études mentionnées sont biaisées puisque principalement réalisées par une fédération, donc une corporation. Il faut faire attention à ce qu'on dit : je ne sais pas où vous habitez, en tout cas, chez moi – mais peut-être ne suis-je pas une citoyenne normale –, il faut toujours huit mois avant d'avoir un rendez-vous chez l'ophtalmologiste ; le délai n'a pas diminué. Je vous renvoie d'ailleurs à toutes les questions au Gouvernement sur le sujet.
Il faut donc être logique, et c'est pourquoi nous proposons une mesure qui permettra des dépistages et des corrections rapides pour les adultes entre 16 et 42 ans.