Je respecte infiniment le principe de libre installation des médecins, qui est la contrepartie de la difficulté et du caractère exceptionnel de leurs études. Il faut respecter ce droit car leur métier n'est comparable à aucun autre.
Cela dit, je ne peux que constater l'hémorragie médicale qu'a subie mon territoire durant les quatre petites années écoulées depuis le début de mon mandat. Des médecins sont partis à l'autre bout du monde du jour au lendemain, plantant 2 000 patients. Un médecin va partir à la retraite en laissant 3 500 patients sans aucun successeur.
Beaucoup de choses ont en effet été essayées, mais il n'y a pas de fatalité : des mesures d'attractivité, non encore expérimentées, pourraient fonctionner. La régulation de l'installation des médecins est un sujet à mettre sur la table.
Je ne voterai pas les amendements car on ne décide pas d'une telle mesure sur un coin de table.