Les cancers féminins ont souvent des répercussions lourdes sur la sexualité des femmes. Une enquête de l'Institut national du cancer (INCA) révèle d'ailleurs que 58 % des personnes ayant eu un cancer reconnaissent que la maladie a eu des conséquences négatives sur leur sexualité.
Le sujet est tabou en France, alors que l'OMS (Organisation mondiale de la santé) l'assure : la santé sexuelle fait partie intégrante du bien-être. Si l'assurance maladie a aisément reconnu l'importance de l'épanouissement sexuel des hommes, avec le remboursement des traitements contre les dysfonctions érectiles, aucun accompagnement n'est proposé aux femmes pour favoriser leur confort sexuel, même à la suite d'un cancer féminin, tandis qu'il existe une prise en charge pour les hommes dans ce domaine après un cancer masculin. C'est injuste. Nous devons mener un combat en faveur de l'égalité entre femmes et hommes : la définition de la santé de l'OMS ne saurait concerner que ces derniers.