Il est clair que le régime social des artistes-auteurs, très insuffisant, est le parent pauvre de notre protection sociale. Ils ont d'ailleurs éprouvé de grandes difficultés pendant la crise. Privés d'un revenu de remplacement en cas de baisse de leur activité, ils sont fortement exposés à la précarité.
Il reste encore beaucoup d'avancées à produire en matière de protection sociale des artistes-auteurs, mais je reconnais qu'il y a dans les propositions que vous faites des choses intéressantes. Je suggère que le décret retienne un seuil à 300 SMIC horaires, et non à 600, car cela permettrait de couvrir 80 % de ces assurés en cas de maladie et de prendre pleinement en compte la variabilité de leurs revenus.