La Nouvelle-Calédonie est en effet un exemple type du manque de pilotage du plan « prison ». Le centre pénitentiaire de Nouméa connaît une situation « qui viole gravement les droits fondamentaux des personnes détenues », pour reprendre les termes du signal d'alarme tiré par la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté en 2019, c'est-à-dire il y a plus de deux ans. Depuis, les choses avancent très lentement. Si tout va bien, le centre pénitentiaire de Koné ouvrira ses portes en 2022, mais ce sera en effet bien tardif, au vu de l'urgence de la situation. Je maintiens qu'il ne s'agit pas d'un problème budgétaire, mais de pilotage.
Le présent amendement n'ayant pas été examiné par la commission, j'en demande, à titre personnel, le retrait, même si j'entends l'appel que vous lancez sur cette question. Cela fait d'ailleurs un moment que vous alertez sur le sujet et qu'il ne se passe pas grand-chose.