Ce n'est pas plus compliqué que cela. Bien sûr, il faudra que la PJJ ait préalablement rendu une expertise sur ces enfants – leur sensibilité, leurs appétences et leur envie d'avenir. Une fois cette démarche effectuée, il importe que les gamins susceptibles d'être attirés par la chose militaire soient bien reçus par l'institution. Des militaires sont tout à fait prêts à les y aider. Pourquoi, en vertu de je ne sais quel dogmatisme stupide, rejetterait-on cette idée d'un revers de manche ? Je suis pour que les jeunes s'épanouissent dans le jardinage s'ils ont la main verte ; dans l'armée s'ils souhaitent la rejoindre ; dans la gastronomie s'ils ont une âme de cuisinier, etc.
Les postulats et les anathèmes sur la droitisation supposée des uns ou des autres n'ont strictement rien à faire dans la réflexion mesurée que nous pourrions tous mener. L'avenir des enfants, au fond, nous importe davantage que ces polémiques totalement stériles et stupides.