Nous aurons l'occasion de développer ça tout à l'heure, mais les réalités de l'éducation nationale ne se résument pas à des chiffres que vous nous jetez à la figure. Derrière la réalité des chiffres, je partage avec le slameur Grand Corps Malade le sentiment suivant – il le dit avec beaucoup de plus de talent que moi : l'ascenseur social de l'école de la République est en panne.
Lorsque vous supprimez des postes dans le second degré, vous accentuez les inégalités sociales et territoriales – quoi qu'en ait dit tout à l'heure le porte-parole autoproclamé de La République en marche. Le nombre des options en est l'illustration : lorsqu'on supprime des postes dans les établissements, il varie selon l'endroit où l'on habite. Voilà ce que nous voulons vous dire avec force.
De la même manière, il ne faudrait pas que les schémas prévisionnels aboutissent à une augmentation du nombre d'élèves par classe. Lorsque les effectifs ont une dimension humaine, il est possible d'appliquer des pédagogies différenciées qui permettent aux enseignants de tirer vers le haut les mômes qui ont plus de difficultés. C'est cela que nous disons ; alors les chiffres…
La suppression des postes dans le second degré renforce les inégalités sociales et territoriales ; nous le vivons au quotidien dans les territoires où nous sommes.