Vous connaissez, monsieur le ministre, mon engagement sur la question de l'école inclusive, nous y reviendrons lorsque nous évoquerons le statut des AESH. J'appelle votre attention sur le fait que, dans le secteur des enseignants coordonnateurs d'unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS), la précarité devient la règle.
Dans mon académie – j'aurais volontiers évoqué ce sujet avec la rectrice, si celle-ci ne s'était rendue dans un lycée de ma circonscription en oubliant d'y inviter le député – tous les postes de coordonnateurs d'ULIS ont été pourvus, à la suite à mon interpellation – et je vous concède que vous avez été réactif – par des contractuels. Or, il est difficile, pour des contractuels qui viennent de naître professionnellement, de se consacrer à l'inclusion des enfants d'ULIS en second cycle. Cet exemple illustre les propos de notre collègue : j'ignore s'il est lié à la volonté du rectorat d'empêcher les enseignants du premier degré de demander des postes de coordonnateurs d'ULIS, mais le recours aux contractuels aboutit à une précarisation généralisée.