Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports :Le sujet des capteurs de CO2 est pour moi l'occasion de rappeler les débats que nous avons eus à la fin du mois d'août, sur la préparation de la rentrée : je ne ferai pas la liste des déclarations de l'époque, que l'on pourrait qualifier de cassandresques. Heureusement, les choses se sont bien passées : le nombre de classes fermées ne cesse de diminuer – environ 1 000 classes – et il n'y a pas eu d'explosion des contaminations, en lien avec la politique des écoles ouvertes. Nous pouvons collectivement nous en réjouir. Le débat s'était beaucoup concentré sur les capteurs de CO2 et sur les purificateurs d'air. Je ne reviens pas sur la série de réponses que j'avais faites sur ces questions.
S'agissant des capteurs de CO2, les choses se sont déroulées comme je l'avais indiqué : la compétence appartenant aux collectivités locales, l'État les soutient si elles rencontrent des difficultés. Depuis, nous avons édicté les règles : un remboursement des capteurs de CO2 à hauteur de 50 euros par capteur de CO2 et de 2 euros par élève. La mesure est désormais en place. Les communes savent qu'elles peuvent avoir recours en cas de difficulté.
La politique d'acquisition des capteurs de CO2 a ainsi été accélérée depuis la rentrée, et a permis, en toute sérénité, de respecter un protocole sanitaire supposant une aération régulière. Cela a été fait, comme nous l'avions annoncé, et cela nous permet d'avoir une situation globalement satisfaisante en matière de gestion de l'épidémie en milieu scolaire.