Pour être tout à fait honnête, il est vrai que la proposition de loi de Mme Rilhac offre malgré tout des possibilités pour recruter des agents administratifs – ce qui signifie bien que vous estimez que c'est nécessaire –, mais vous renvoyez dos à dos, pour la prise en charge de ce poste, l'État et la commune, risquant, une fois encore, de faire des distinctions entre les établissements selon que la commune aura ou non les moyens de le financer. Vous ouvrez encore un dispositif qui accélérera et aggravera les inégalités, alors que vous admettez vous-même, avec cette proposition de loi, cette nécessité. Ce n'est pas que vous n'avez pas voulu l'entendre, mais que vous ne voulez pas prévoir un budget : on en revient à l'austérité.