Il vise à inclure les temps d'échange dans le décompte du temps de travail des AESH. Je cite Samira : « Il y a deux ans, je suivais un élève au collège. Je l'ai vu progresser et d'ailleurs, les profs le notaient dans son bulletin. Il s'était mis à s'exprimer en classe, parce que ce qui leur manque le plus, à ces enfants, c'est la confiance. Nous, en les accompagnant, on leur apportait ça. C'est fini pour moi. Maintenant, je suis six élèves. Je passe d'un « dys » à un autiste. Parfois, je ne les connais même pas. Ce n'est pas mon travail. »
Ce cas n'est pas une exception, monsieur le ministre.
Des exemples comme celui-ci, je peux vous en donner par paquets.