On peut toujours faire des grandes lois. Encore faut-il qu'elles soient applicables. Arrêtons d'invoquer la loi de 2005 en la considérant comme un sommet indépassable. C'est un cadre exigeant, un bon cadre, mais n'oublions pas que la réalité dépend de choses qui parfois nous échappent.
Reconnaissons aussi que les crédits dédiés aux AESH ont augmenté de plus de 60 % depuis 2017. Nous pouvons le mettre à notre crédit puisque nous avons voté les budgets qui ont permis ces avancées. Encore une fois, tout n'est pas parfait, mais il y a des choses qui s'améliorent aussi ailleurs que dans cet hémicycle, notamment grâce au dialogue exigeant que les parlementaires ont avec les administrations déconcentrées de l'État.