Vous m'avez lancé une invitation, monsieur Ruffin, je vous en fais une autre : je voudrais avoir chacun des mails des personnes dont vous avez parlé car nous examinons, pour chaque département, les situations problématiques. Je suis très preneur. Il est toujours possible de citer des témoignages à l'envi ; ce qui nous importe, c'est de résoudre les problèmes concrets.
Vous trouverez toujours des exceptions. Pour ma part, je pourrais trouver beaucoup de témoignages de personnes qui notent des améliorations. L'instabilité que vous dénoncez, nous la constations surtout dans la période antérieure, ce qui est assez logique, car un contrat aidé offre beaucoup moins de stabilité qu'un CDD. Vous ne sauriez dire le contraire ! Qu'il y ait encore de l'instabilité, c'est possible.
La mutualisation, quant à elle, n'est ni un bien ni un mal en elle-même. C'est une adaptation aux situations concrètes rencontrées. Toute personne qui va comme moi sur le terrain, dans les écoles et les collèges, constate que le nombre d'AESH s'est multiplié dans les établissements. L'affectation d'un AESH auprès d'un élève en situation de handicap n'est d'ailleurs pas nécessairement une solution incontournable. Certains cas appellent d'autres dispositifs. C'est la raison pour laquelle les PIAL existent : ils permettent d'apporter des réponses adaptées aux besoins de l'élève, au plus près du terrain. On ne doit pas penser qu'un élève handicapé doit automatiquement être accompagné par un AESH.