Son objet est d'augmenter de 15 millions d'euros les crédits dédiés à l'action Santé scolaire, qui contribue à la promotion de la santé des élèves et à l'amélioration de leur qualité de vie.
Il est essentiel de renforcer l'EPS et le sport en milieu scolaire pour des raisons tant de santé que d'accès à la culture sportive et artistique, surtout dans le contexte de préparation des Jeux olympiques de Paris de 2024, afin de développer le vivre-ensemble et le sens de l'effort. L'EPS est le fondement de la démocratisation des activités physiques, sportives et artistiques.
Pour maintenir le même taux d'encadrement qu'en 2017, le Gouvernement aurait dû créer 484 postes. De nombreuses études soulignent les besoins de la population en matière d'activités physiques et sportives. La baisse de pratique des jeunes générations est alarmante à cet égard. Selon la professeure Claire Mounier-Vehier, présidente de la Fédération française de cardiologie, « entre il y a 40 ans et aujourd'hui, les enfants ont perdu 25 % de leurs capacités cardiovasculaires. Désormais un enfant sur cinq en France est touché par l'obésité. L'hypertension chez les jeunes, qui n'existait quasiment pas auparavant, est de plus en plus fréquente. »
Cet amendement vise donc à pallier les manques de ce budget dans le domaine de la pratique sportive à l'école.