L'éducation physique et sportive mérite bien entendu une attention particulière, étant donné l'importance que nous reconnaissons au sport dans la perspective de Paris 2024 et plus généralement dans un souci de santé que vous venez de rappeler à juste titre.
Le début de votre propos, madame Rubin, est un hommage à la publicité que nous avons su donner à l'opération « 30 minutes d'activité physique quotidienne » qui représente un réel progrès pour les enjeux de santé à l'école primaire.
S'agissant du second degré, nous avons dû faire face, au cours des premières années du quinquennat, à un problème de surnombre, bien connu de tous ceux qui suivent le budget de l'éducation nationale. Nous avons plus de 30 000 professeurs d'EPS. Le problème de surnombre s'est donc trouvé réglé au cours de ces trois rentrées, comme le montre le fait qu'il y ait très peu de contractuels en éducation physique et sportive.
Ce sujet est désormais derrière nous, du fait de la montée en puissance de l'EPS, liée en particulier à une innovation très importante de cette rentrée, que j'invite chacun à regarder de près : je veux parler de la création de l'enseignement de spécialité EPS dans le cadre du baccalauréat général, qui est déjà une réalité dans plusieurs lycées de France en cette rentrée. Dans ce contexte, il pourra y avoir des recrutements supplémentaires en EPS et ce budget prévoit 20 postes supplémentaires dans cette discipline. L'attention que nous lui portons est donc incontestable et attestée par cette réalité budgétaire.