Je salue à mon tour le travail de Mme Charrière sur cette question dont le caractère essentiel nous a conduits, comme chacun sait, à décider, ce qu'on évoque trop peu, que nous ne voulions plus qu'un seul jeune entre 16 et 18 ans reste sans formation ou sans emploi.
Depuis une dizaine d'années, j'ai eu l'occasion d'y revenir pendant la crise sanitaire, la France parvient à réduire chaque année le nombre de décrocheurs. Nous devons nous en réjouir mais il reste du chemin à parcourir, ce qui passe par les stratégies proposées par votre rapport pour la mise en place de l'obligation de formation pour les jeunes de 16 à 18 ans. Il s'agit de mieux repérer les décrocheurs et de leur proposer des solutions personnalisées. Cet enjeu de société est décisif, c'est pourquoi j'ai examiné votre amendement avec attention. Cette réalité ne se réduit évidemment pas à des questions financières – sur ce point comme sur d'autres. Les défis qualitatifs et de coordination ont été plutôt bien relevés. Il est bon d'envoyer un signal politique – afin de montrer que c'est pour nous une priorité – et de nous donner les moyens financiers d'accomplir de nouveaux progrès. J'émets donc un avis favorable.