J'avais demandé la parole sur l'amendement précédent, monsieur le président, c'est pourquoi j'y reviens.
Vraiment, monsieur le ministre, la gratuité de l'école, à ma surprise, est une préoccupation centrale pour les familles que je suis allé écouter. C'est assez étrange pour nous qui considérions que l'école était déjà gratuite. En fait, pour les familles modestes, quand elles ajoutent les cahiers, les livres, les activités périscolaires ou la cantine, l'école apparaît comme non seulement payante mais même chère.
Il est donc nécessaire d'agir. Même si les amendements qui viennent d'être défendus sont des amendements d'appel, ils posent la question essentielle de la gratuité de l'école pour les classes populaires. Je ne dis pas que la barrière financière soit la seule à franchir pour assurer le succès à l'école, mais elle n'en reste pas moins une barrière et le projet de loi de finances peut contribuer à la lever.