En effet, les CDOS peuvent postuler à l'aide à l'emploi proposée par l'ANS et disposer de 15 000 euros par an. Sur le fond, je partage votre préoccupation car nous voulons que toutes les structures sportives, notamment territoriales, investissent dans les ressources humaines en embauchant des salariés, mais cette volonté doit être partagée par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Celui-ci a signé une convention avec le ministère des sports, grâce à laquelle il perçoit 10 millions d'euros chaque année ; dans le cadre de l'application de cette convention, nous pouvons aider à sa structuration, si le CNOSF le souhaite.
Mme Brigitte Henriques, qui est désormais présidente du CNOSF, s'est prononcée en faveur de la professionnalisation des instances. Le CNOSF a ainsi voté la rémunération de sa dirigeante et de plusieurs membres de sa direction. Je ne doute pas qu'il utilisera la somme de 60 à 70 millions d'euros qui lui a été versée par le COJO pour le transfert des droits marketing des équipes de France, en vue de professionnaliser ses structures déconcentrées, leur permettant de créer des emplois. Nous sommes en train d'en discuter avec le CNOSF.