Merci, monsieur le rapporteur, d'avoir répondu à la question de M. Larive, et pas à la mienne.
Madame la secrétaire d'État, j'entends votre réponse, mais on ne peut pas opposer les emplois de la garantie jeunes et le SNU, et je ne le fais pas. Il y a, dans les rues de notre pays, des gamins qui font la queue pour avoir de quoi se nourrir ou qui ne peuvent pas payer leur loyer. L'objet de cet amendement d'appel est de vous alerter sur le fait qu'à l'heure actuelle, on ne peut pas rémunérer des gamins à 500 euros par mois – je dis « gamins », mais ça pourrait être moi, car je ne suis pas si vieille ! C'est indécent. Nous savons tous, sur tous ces bancs, qu'il est impossible de vivre sous le seuil de pauvreté, et on voit des queues devant le Secours populaire et les Restos du cœur. Notre amendement, comme je l'ai précisé deux fois, est un amendement d'appel. Faisons quelque chose, faisons travailler ces jeunes dans le milieu du sport pour qu'ils puissent vivre dignement de leur métier, car il n'y a pas de sous-métier dans notre pays.