Vous me donnez envie de défendre à fond tous nos amendements !
Avec celui-ci, nous regrettons que l'éducation populaire ne soit clairement pas une priorité pour le Gouvernement. Le soutien national aux associations agréées « jeunesse et éducation populaire » est en baisse de 150 000 euros, alors qu'il aurait dû augmenter de près de 135 000 euros pour tenir compte de l'inflation. Il en va de même pour le soutien aux projets associatifs « jeunesse et éducation populaire », dont les crédits sont en baisse de 1,6 million d'euros.
L'éducation populaire vise à l'accès à l'autonomie, développe la citoyenneté et repose sur un enseignement par ses pairs. Mettre en place les outils de l'éducation populaire, c'est considérer que personne n'éduque personne, que personne ne s'éduque seul, que les hommes s'éduquent par l'intermédiaire du monde, comme l'affirme Paulo Freire ; c'est adopter une posture d'accompagnement en partant de là où sont les gens et non de là où on voudrait qu'ils arrivent, en invitant au questionnement et en prenant appui sur le vécu des personnes. Comment accepter cette baisse des moyens alloués aux associations de jeunesse et d'éducation populaire ?