Nous avons deux lignes directrices. La première est de revaloriser les revenus d'activité. C'est ce qui nous a conduits à augmenter la prime d'activité de 100 euros au niveau du SMIC, à exonérer d'impôts et de fiscalité les heures supplémentaires et à exonérer certains salariés de cotisations, pour permettre à ceux qui travaillent de mieux gagner. C'est aussi d'aider les plus fragiles, et vous rappelez à juste titre les revalorisations sans précédent de 90 euros de l'allocation aux adultes handicapés et de 100 euros du minimum vieillesse. Cela représente, dans chaque cas, plus de 12 % d'augmentation, ce qui n'avait jamais eu lieu. Nous avons aussi lutté sur le front de la fiscalité, avec les mesures relatives à la taxe d'habitation, mais aussi, en 2020, la baisse de l'impôt sur le revenu pour les ménages assujettis dans les deux premières tranches.
Face à la reprise que nous connaissons, et aux tensions inflationnistes que tous les économistes s'accordent à considérer comme temporaires, mais indéniables, nous avons voulu protéger le pouvoir d'achat des Français de l'augmentation du prix des carburants et de l'énergie. Cela nous a amenés à prendre trois décisions. La première, que vous avez rappelée, porte sur les chèques énergie, qui seront adressés dans les prochains jours aux 5,8 millions de foyers les plus modestes…