…même étranger en l'occurrence, de saisir nos cours.
Il n'y a donc en cette affaire aucune remise en cause par notre fait de la liberté de la presse.
Ces procédures se dérouleront et nous avons évidemment confiance dans leur aboutissement. Nous avons cependant été très clairs depuis le début : puisque les faits allégués sont d'une gravité extrême, ce qui ne fait aucun doute, nous devons être sérieux et précis pour établir toute la vérité dans cette affaire avant d'en tirer, le cas échéant, les conséquences politiques ou diplomatiques qui s'imposeraient. C'est le bon ordre dans lequel nous devons faire les choses : respecter les procédures judiciaires, établir les faits et, dans l'attente, mener comme nous l'avons fait à l'égard de l'ensemble des États impliqués directement ou indirectement, des démarches diplomatiques pour faire connaître nos inquiétudes, nos interrogations. Nous devons donc sérier les questions pour y répondre en défendant ensemble les mêmes principes.