Mesdames et messieurs les députés, ces axes de réforme ne nécessitent ni loi organique ni, a fortiori, révision constitutionnelle. Le début de l'année prochaine serait sans doute un moment adéquat pour réfléchir à cette nouvelle procédure digne d'une démocratie moderne, le Parlement n'ayant pas à examiner de textes budgétaires.
Monsieur le rapporteur général, si vous en êtes d'accord, je compte sur vous dès le mois de janvier, après la trêve des confiseurs, pour suivre l'exécution budgétaire, avec les rapporteurs spéciaux que le président de la commission des finances et vous-même avez bien voulu désigner. J'ai proposé au Premier ministre de recevoir périodiquement – une fois tous les deux mois – les ministres chargés de tel ou tel domaine, à Bercy, pour examiner, sans la contrainte du mois de juillet, l'affolement médiatique et les éventuelles tensions entre administrations, les comptes de la nation, leurs exécutions et les rapports sur l'amélioration de la dépense publique produits par les diverses inspections, le Parlement et la Cour des comptes.