Je tiens également à remercier Gérald Darmanin et l'ensemble de son cabinet, parce qu'il a été le ministre le plus présent au banc et qu'il est très agréable d'élaborer des textes avec une telle complicité. Les regards échangés au banc permettent parfois de faire évoluer les textes en fonction des circonstances et du débat parlementaire. Il est important que les ministres ne soient pas complètement rigides et sachent modifier leur position pendant l'examen des textes, en fonction de l'intérêt porté par des parlementaires de différents groupes à un sujet. Il est également important que les membres des cabinets ministériels répondent de jour comme de nuit.
Je voudrais également remercier le service de la séance et l'ensemble du personnel de l'Assemblée nationale, parce que, fatalement, lorsque les heures de débat sont plus nombreuses, il y a moins d'heures de sommeil, et nous avons battu, sur ce plan-là, des records.
Je voudrais enfin remercier le service des finances publiques, et plus particulièrement la division du secrétariat du rapporteur général, son chef, Guillaume Bazin, et ses troupes : j'ai rarement vu autant de compétence, de dévouement et de réactivité, de jour comme de nuit, dans les autres services où je suis passé – ils sont nombreux, y compris à Bercy. J'ignore si le rythme de l'enfant est toujours compatible avec les trajets et le rythme scolaires ; je sais, en revanche, que le rythme du rapporteur général et de cette division ne sont pas compatibles avec un nombre d'heures de sommeil suffisant. Merci à toutes et à tous : sans vous, nous ne pourrions pas élaborer des textes de qualité.
J'en viens maintenant à ce qui nous réunit aujourd'hui : il y a six mois, lors du débat d'orientation des finances publiques, un certain scepticisme régnait sur plusieurs bancs de l'opposition. Un audit de la Cour des comptes révélait une situation des finances publiques beaucoup plus difficile que prévu. La prévision de déficit public pour 2017 était relevée à 3,2 % du PIB. D'aucuns jugeaient intenable l'équation budgétaire et impossible la mise en oeuvre de notre programme présidentiel. Le retour du déficit sous la barre des 3 % semblait compromis.
J'observe que le climat a changé. Les promesses ont été tenues. Nous avons engagé la première étape de la suppression de la taxe d'habitation, un impôt injuste territorialement et socialement. Ce sont 3 milliards d'euros de pouvoir d'achat qui seront redonnés aux classes moyennes dès cette année, et 10 milliards à l'horizon 20-20 – je vous prie de m'excuser de recourir à des termes belges, liés à mon passage dans la bonne ville de Bruxelles et à la Commission.