Monsieur le ministre délégué, votre réponse est surtout éloquente par ce qu'elle ne dit pas, c'est-à-dire quelle part de la dette française détient la Chine. Telle était ma question ; je le répète, vous n'y avez absolument pas répondu. Nous aimerions en avoir le cœur net, car vous connaissez l'importance de ce paramètre, qui porte d'autres pays à s'interroger.
Par ailleurs, vous nous expliquez que vous avez dû financer la crise. Or deux constats ressortent des débats budgétaires. D'une part, vous financez bien plus – en d'autres termes, vous avez laissé filer la dépense publique largement au-delà de ce que réclamait la gestion de la crise, ce que vous refusez de reconnaître.