Dans le même souci de pragmatisme, nous devons reconnaître ensemble qu'en certains endroits, le défaut de solutions substitutives conduirait à ce que le remède soit pire que le mal. J'avais donc annoncé – et le ministre des solidarités et de la santé l'a confirmé jeudi dernier – que nous suspendions l'application de l'article 33 pour ne pas pénaliser des établissements de santé comme celui d'Ambert.
Plus généralement, la question de la démographie médicale est un vrai sujet pour nos concitoyens et une question de fond, au-delà des textes que vous allez proposer, cher président Chassaigne. Je veux rappeler à ce sujet que cette majorité s'est attaquée au fond du problème, c'est-à-dire au numerus clausus.