Le ministère des armées est résolument inscrit dans nos territoires, par son histoire, par ses implantations et par son activité ; votre question montre comment la loi de programmation militaire les irrigue.
Votre département est une véritable terre de défense. Le poids des armées et de l'industrie d'armement y est considérable puisqu'un emploi sur cinq est directement ou indirectement lié au secteur de la défense, qui y compte près de 6 500 salariés.
Nous continuons, vous l'avez rappelé, d'investir massivement. La base d'Avord a bénéficié de 110 millions d'euros, dont 65 millions sont consacrés à la création d'une zone destinée aux nouveaux avions ravitailleurs, dans un nouveau format de flotte dont vous avez voté le renforcement, ainsi qu'à la rénovation des voies aéroportuaires qui y sont associées, ce qui fait travailler de nombreux sous-traitants locaux.
Citons aussi l'école technique de sous-officiers et le centre d'enseignement technique de l'armée de terre (CETAT) qui se renforce d'année en année : 65 nouveaux élèves sont arrivés à la rentrée de 2021 et le centre propose maintenant, à côté de la filière aéronautique, une filière de maintenance des matériels terrestres, avec une scolarité de deux ans. En outre, l'école militaire préparatoire et technique ouvrira à Bourges en 2022. Autrement dit, l'armée de terre investit dans ce que nous avons de plus cher : notre jeunesse.
Je ne peux pas ne pas mentionner pour terminer la présence de la société MBDA, qui est évidemment l'un des fleurons de notre base industrielle et technologique de défense dont le principal centre de production se trouve à Bourges et qui a bénéficié de prises de commandes de plusieurs centaines de millions d'euros.
Oui, nous allons continuer d'irriguer les territoires et cette terre de défense qu'est le département du Cher.