Merci, madame la députée, de faire porter votre question sur ce dispositif d'insertion proposé par les armées, dont vous rappelez à juste titre le succès : en 2020, le taux de réussite au permis de conduire des volontaires stagiaires était de 70 % et leur taux d'insertion encore supérieur, en dépit d'un taux d'illettrisme de 20 % et des aléas de la crise sanitaire. Pérennisé par la LPM du 13 juillet 2018 pour les années 2019 à 2025, le SMV correspond parfaitement à l'ambition gouvernementale « 1 jeune, 1 solution ».
Dès lors, nous affichons des objectifs ambitieux : ainsi, pour 2022, celui de passer de 1 200 à 1 500 jeunes grâce à la densification des centres existants ainsi qu'à la création d'une nouvelle antenne à Marseille, annoncée en septembre dernier par le Président de la République. Je peux vous confirmer que ce dernier projet, dont la montée en puissance s'achèvera au premier trimestre 2022, avance bien : une trentaine de jeunes signeront prochainement leur engagement. Ce résultat est le fruit d'un important investissement, que je salue, des équipes de la direction du service national et de la jeunesse (DSNJ), en partenariat avec les acteurs des territoires – régions, missions locales, Pôle emploi – et avec les entreprises.
Quant aux sources de financement du SMV, elles sont multiples : le projet de budget qui vous est soumis prévoit 3,2 millions, soit une augmentation de 200 000 euros, mais le Fonds social européen (FSE) fournira pour sa part presque 7 millions et des fonds régionaux pour la formation complètent le total.